Les solutions logicielles pour le développement d’un site Webmarchand

Un logiciel ou une application est un ensemble de programmes, qui permet à un ordinateur ou à un système informatique d’assurer une tâche ou une fonction en particulier.

Le développement d’un projet de site Webmarchand nécessite le recours à un certain nombre de logiciels. Parmi ces logiciels, on distingue les logiciels de développement Web (1), les systèmes de gestion de bases de données (2), les logiciels de sécurité (3) et les logiciels de transmission de données (4).

Lorsqu’on se propose d’acquérir des logiciels, il faut les évaluer en fonction de plusieurs facteurs similaires à ceux qui servent à l’évaluation du matériel.


1. Les logiciels de développement du site Webmarchand


Les logiciels de développement Web sont constitués principalement des :
  • Editeurs de code HTML: Nous pouvons grâce à eux créer des tableaux, gérer des «frames» ou couches, ou encore insérer une image d’une manière très intuitive, tout cela sans avoir des connaissances en HTML.
  • Logiciels de création et de retouche des images: Internet étant devenu de plus en plus visuel, l’ajout sur un site Webmarchand d’images, de photos, d’icônes est devenu quelque chose d’essentiel. Pour ce faire, l’utilisation des logiciels de création et de retouche des images apparaît comme l’une des conditions obligatoires pour la création d’une page Web ergonomique.
  • Logiciels de création d’animations pour Internet: en plus des fonctionnalités des logiciels de traitement d’images, ils permettent d’insérer des éléments fantaisistes, des boutons dynamiques, des calques, etc. dans les pages Web. Cependant, compte tenu de l’évolution d’Internet (animations au sein des pages, pages dynamiques, etc.), il est vite apparu que ces logiciels doivent faire l’objet d’une évolution rapide pour une meilleure compatibilité avec l'évolution de la technologie Internet.
Le choix logiciel pour le développement d’un site Webmarchand dépend de plus en plus de la performance de ces logiciels, des coûts de licence, du matériel utilisé (ordinateurs), etc.


2. Les systèmes de gestion des bases de données


Le Système de Gestion de Base de Données (SGBD) est un outil informatique qui permet d'insérer, de modifier et de rechercher efficacement des données spécifiques dans une grande masse d'informations partagées entre tous les utilisateurs. Il comprend un ensemble de données liées et un ensemble de programmes permettant de manipuler et d'accéder à ces données. Il doit aussi assurer le contrôle, la sécurité et la confidentialité des données.

On distingue couramment les SGBD classiques, dits SGBD-R ou SGBD relationnels, des SGBD-O ou SGBD orientés objet.

Généralement, un SGBD doit permettre :
  • L’ajout de données: Pour cela, il est tout d'abord nécessaire de pouvoir décrire les données avec un langage de description de données (LDD). Une fois les données décrites, on peut ajouter des valeurs qui correspondent à la description qu'on a faite par le biais d'un langage de manipulation de données (LMD).
  • La mise à jour des données: Les données doivent être modifiables. On doit pouvoir changer la définition des données et les valeurs des données grâce au LDD et au LMD respectivement.
  • La recherche des données: La recherche des données est un point crucial. Il faut que le SGBD puisse restituer les données rapidement.
On distingue deux catégories de systèmes de gestion des bases de données : les SGBD à base de logiciels libres (exemple: MySQL) et les SGBD à base de logiciels propriétaires (exemple: Access et Oracle).
A l’inverse des logiciels propriétaires, un logiciel libre est un logiciel qui est distribué sous une licence libre. Précisément, ce sont les licences libres qui définissent les logiciels comme tels.

Toutefois, un logiciel libre n'est pas forcément gratuit. L'ambiguïté provient de l'expression d'origine (free software) puisqu'en anglais free signifie aussi bien libre que gratuit. Dans la pratique, nombre de logiciels libres se trouvent gratuitement sur certains sites Web. Des versions payantes, mais souvent très bon marché, sont commercialisées par des entreprises sous forme de CD-ROM ou DVD-ROM, avec notice complète, et contrat d'assistance à l'installation ou de maintenance.


3. Mesures à la sécurisation d’un site Webmarchand


Il n’y a pas de solution simple et immédiate pour sécuriser un site Webmarchand. Il faut donc adopter la démarche de sécurisation habituelle: étudier le problème de manière globale et appliquer des mesures homogènes à tous les niveaux de l’architecture système.
Ainsi l’architecture de sécurité destinée à la protection du serveur Web doit inclure des mesures de sécurité techniques à tous les niveaux du système:
  • Protection au niveau du serveur à travers le paramétrage du système d’exploitation. Les fonctions de sécurité standard de ce système peuvent être utilisées, mais il est conseillé d’ajouter des produits de sécurité supplémentaires pour renforcer les fonctions standard.
  • Protection au niveau du réseau à travers l’utilisation d’un équipement de filtrage (de type firewall) afin de limiter les flux réseau ouverts depuis l’extérieur en direction du serveur web. Le réglage du pare-feu consiste à enregistrer des décisions sur deux points:
- Qui autorisez-vous sur Internet à se connecter chez vous et par quelle voie?
- Quels programmes autorisez-vous à se connecter, vers qui et comment?

Autrement dit, le firewall permet de réaliser un filtrage par service des accès entrants, et limite ainsi les risques auxquels est soumis le serveur Web. Une autre fonction importante du firewall est la journalisation du trafic.
  • Protection au niveau de l’application: celle-ci est constituée par le logiciel serveur Web lui-même. Pour ce faire, il faut :
- Contrôler l’intégrité des données.
- Séparer les rôles.
- Journaliser.
- Inhiber les options dangereuses.
- Maîtriser les programmes CGI (Common Gateway Interface).
- Utiliser les fonctions de chiffrement
- Contrôler les accès utilisateur

Concernant la disponibilité du serveur, les règles classiques sont :
  • Effectuer des sauvegardes régulières.
  • Dimensionner correctement le serveur (en fonction du nombre de clients).
  • Éviter les pages comportant beaucoup d’images.
  • Utiliser des systèmes d’équilibrage de charge.
  • Utiliser des systèmes à tolérance de panne.
  • Utiliser la redondance des éléments critiques.

4. Protocol de transfert de fichiers (FTP)


Pour accéder à un serveur FTP, on utilise un client ftp, en ligne de commande ou avec une interface graphique.
La plupart des navigateurs récents autorisent les connexions FTP en utilisant une URL de type:

ftp://nom_d'utilisateur:mot_de_passe@nom_ou_adresse_du_serveur:port_ftp
En informatique anglophone on utilise login pour utilisateur et passwd ou password pour mot de passe.

Le FTP (File Transfer Protocol) est un protocole dédié aux transferts de fichiers (envoi et réception), permettant grâce à un client FTP (un programme installé sur l’ordinateur client) de se connecter à la partie du disque dur qui est réservée chez son hébergeur Web.

Il existe de nombreux clients en ligne de commande, comme ftp, Wget, CURL en téléchargement ou Wput pour déposer des fichiers.
La plupart des logiciels possèdent désormais une interface graphique permettant de mettre en place un serveur FTP ou de se connecter à celui-ci pour y copier des données (client FTP).
Certains logiciels tels que CuteFTP (Windows) sont payants ; d'autres, tels que FileZilla et KamzyFTP pour (Windows), Cyberduck pour (MacOSX) ou gftp pour (Linux), tout aussi pratiques et efficaces, sont gratuits et libres. On peut également citer FTP explorer (Shareware pour Windows), aussi pratique à utiliser que l'explorateur de fichiers, ou encore FireFTP, extension pour Firefox. Pour des utilisations plus poussées (commandes spéciales, etc.) un logiciel tel que FlashFXP (payant) est d'une aide précieuse.

FTP obéit à un modèle client-serveur, c'est-à-dire qu'une des deux parties - le client - envoie des requêtes auxquelles réagit l'autre, appelé serveur. En pratique, le serveur est un ordinateur sur lequel fonctionne un logiciel lui-même appelé serveur FTP, qui rend public une arborescence de fichiers similaire à un système de fichiers.

Grosso modo, pour accéder à un serveur FTP, on doit utiliser un logiciel client FTP possédant une interface graphique ou en ligne de commande. C’est à travers ce logiciel qu’on effectue notre hébergement Web. Personnellement, je préfère FileZilla :-)


Sources :
1) Laurent AUDIBERT, « UML 2.0 », Institut Universitaire de Technologie de Villetaneuse – Département Informatique, http://www-lipn.univ-paris13.fr, 2007
2) Association Francophone des Utilisateurs de Linux et des Logiciels Libre.

3) Commission Réseaux et Systèmes Ouverts, « Gérer la sécurité d’un site de commerce électronique », Club de la Sécurité des Systèmes d’Information Français, Version 1.0, Mai 2001
4) http://eservice.free.fr/firewall.html
5) http://css.alsacreations.com
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L’atmosphère du site Webmarchand

L’atmosphère d’un site Webmarchand permet de le différencier des sites Web concurrents. Nous commencerons d’abord par étudier le concept d’ergonomie et du design (1), ensuite nous aborderons le concept de la perception de l’atmosphère du site Webmarchand et son impact sur la réponse du econsommateur (2).


I. L’ergonomie du site Webmarchand et son design

L'ergonomie d'un site Webmarchand peut être définie par sa capacité à répondre efficacement aux attentes des utilisateurs et à leur fournir un confort de navigation. Elle fait référence à la lisibilité de ses pages, à leur composition, à la structure globale du site et à son design.

1. La structure du site Webmarchand site Webmarchand

La structure choisie lors de la conception du site influence le degré de contrôle que l’internaute pourra exercer sur sa navigation.
La structuration du site Webmarchand permet de bien savoir où l’on se trouve sur ses pages et d’introduire une notion de hiérarchie entre rubriques, sous rubriques, pages principales et pages secondaires. Le but est qu’une information (rubrique, page, paragraphe) ait une relation subalterne avec la page permettant d’y accéder.

On distingue trois types de structures :
  • La structure hiérarchique : dans ce type de structure, les relations entre les pages reposent sur une organisation de type pyramidale. L’internaute peut accéder aux différentes rubriques à partir de la page d’accueil.
  • La structure en réseau : dans ce type de structure, les pages sont fortement interconnectées grâce à la présence de liens. Il est possible d’accéder d’une page à une autre sans qu’il ait de structure identifiable.
  • La structure mixte : dans ce type de structure, les sites utilisent rarement la structuration en réseau pure. Ils combinent bien souvent une structure pyramidale mais au sein de laquelle les pages sont connectées directement les unes aux autres, ce qui permet d’y accéder sans être obligé de remonter toute la pyramide.

2. La page d’accueil du site Webmarchand

La page d'accueil du site Webmarchand est celle qui demande le plus de travail. C'est la porte d'entrée du site et c'est elle que les visiteurs vont juger avant de décider de poursuivre ou non la visite des lieux. Il est impératif qu'elle soit étudiée, repensée, peaufinée et vérifiée plus que toute autre page. Pour ce faire, le Webmarchand ne doit pas :
  • Faire une page trop lourde : Si nous prenons l’exemple de Yahoo ou Google, nous remarquons que la page d’accueil se charge rapidement. Elle est relativement sobre et reste minimaliste au niveau des graphismes. Il est donc possible de faire une page agréable sans pour autant surcharger en poids. La taille maximale de la page doit être de 50 Ko (kilo octet), ce qui correspond à un temps de chargement d'une quinzaine de secondes avec un modem 56k (400 Ko par minute en théorie donc moitié moins en pratique). Quinze secondes est une longue durée quand nous attendons devant un écran vide !
  • Faire une page tunnel : Certaines personnes trouvent de bon ton d'avoir une page d'accueil qui ne sert à rien si ce n'est à demander aux visiteurs de cliquer sur le logo ! Il faut rejeter immédiatement cette idée pour un site du commerce électronique.
  • Utiliser des technologies non-standard : il ne faut pas mettre d'applets Java sur la page d'accueil, ni de logo en Flash, parce que tout le monde n'a pas les plug-ins nécessaires installés et configurés.
  • Ne pas proposer de barre de navigation : la page d'accueil est celle qui doit informer les visiteurs des possibilités du site. Il faut donc s’assurer qu'elle décrive l'arborescence du site Webmarchand et que l'internaute sache où aller à partir de cette page.
  • Mettre trop de choix : une erreur que l'on rencontre souvent est qu'il y a trop de possibilités sur la page d'accueil. Il ne faut mettre des liens que vers les parties importantes du site afin de ne pas surcharger cognitivement l’utilisateur. Selon Marlène Villanova-olivier, la surcharge cognitive est définie comme l’effort d’attention et de concentration que l’utilisateur doit nécessairement produire pour explorer l’espace d’information mis à sa disposition.
  • Ne pas être à jour : la page d'accueil doit être dynamique ou du moins sembler dynamique. Elle doit être à jour afin de donner une bonne impression aux utilisateurs et aux moteurs de recherche également.

3. Le design du site Webmarchand

Le design d’un site Webmarchand fait référence à la richesse de représentation de l’environnement médiatisé, induite par ses caractéristiques formelles, c'est-à-dire, son graphisme et ses couleurs, l’utilisation d’images, d’icônes, d’animations, de vidéos, de fenêtres incrustées et de sons. Ces éléments contribuent à créer l’atmosphère virtuelle d’un site Webmarchand.

Un design adapté du site Webmarchand doit permettre de limiter les coûts cognitifs qui sont associés à l’exploration de l’offre et bien sûr son évaluation.
Pour optimiser une page Web, il faut veiller particulièrement à l’équipement des visiteurs, à la qualité des liens et à l’organisation de la page:
  • La prise en compte de l’équipement des internautes : tous les utilisateurs ne disposent pas du même équipement et on observe une forte hétérogénéité tant en ce qui concerne l’équipement matériel, qu’en ce qui concerne l’équipement logiciel. Ces paramètres ont des incidences considérables sur la visualisation des pages Web et le temps de chargement. Ce faisant, le concepteur du site Webmarchand ne maîtrise plus forcément l’affichage de la page chez le client. Des problèmes similaires sont rencontrés avec les tailles d’écrans, faute de quoi, on risque également d’obtenir des affichages qui ne présentent plus la cohérence et l’équilibre graphique nécessaire.
Dans cette perspective, le concepteur du site Webmarchand doit veiller à l’équipement des visiteurs du site Web ecommerce, afin de trouver le meilleur compromis entre la qualité graphique de la page et le potentiel d’affichage dont disposent les visiteurs. Il convient également de veiller à limiter le temps de chargement des pages Web qui dépendent bien évidement de l’équipement de l’internaute.
  • L’identification des liens : il y a différentes manières d’élaborer des liens. Les plus communs de ces liens sont basés sur la couleur et le soulignement. Le cas le plus simple consiste à souligner un mot ou une expression en une couleur différente que celle du texte.
  • L’organisation de la page et le découpage en unités signifiantes : pour être performante, toute page Web doit au moins contenir une zone de contenu et une zone de navigation afin de permettre à l’internaute d’opérer sur le site Webmarchand qui est généralement constitué comme un enchevêtrement complexe de nombreuses pages. La zone de navigation prend souvent la forme d’un sommaire qui pourra éventuellement varier d’une page à une autre.


II. La perception de l’atmosphère du site Webmarchand et son impact sur la réponse du econsommateur

1. La perception de l’atmosphère du site Webmarchand

Les études psychologiques menées sur l'Homme ont montré certaines aptitudes ainsi qu'un certain nombre de limites. L'objet de l'ergonomie est de tirer profit de ces éléments psychologiques afin de mettre en oeuvre une interface efficace et confortable à utiliser.

L'être humain, selon le modèle du processeur humain, perçoit son environnement à l'aide de son système sensoriel (5 sens : toucher, vue, ouïe, odorat, goût), mémorise et planifie des actions à l'aide de son système cognitif (cerveau) et enfin agit grâce à son système moteur et grâce au langage.
Parmi les 5 sens, la vue est le sens le plus développé, alors que le goût et l'odorat sont réputés pour être peu développés. Ainsi, dans la mesure où l'on considère que la perception visuelle peut représenter près de 50% de l'activité du cerveau, il s'agit du mode privilégié pour les interfaces utilisateurs.

2. L’impact de l’atmosphère du site Webmarchand sur le comportement du econsommateur

L’examen détaillé des comportements sur Internet révèle que les individus ont des pratiques qui sont récurrentes. On observe en effet que les individus ont significativement tendance à retourner sur les sites (Webmarchand) sur lesquels ils ont déjà été, et ne font de nouvelles explorations que de manière incrémentale. En effet, l’état psychologique du econsommateur pendant la navigation est susceptible d’influencer son comportement d’achat. Pour ce faire, la bonne perception de l’atmosphère du site influence positivement le comportement du econsommateur qui déciderait d’acheter, dans la plupart des cas, sur Internet.

Internet n’est pas perçu de la même façon par tous les individus, notamment en terme de finalité. La finalité perçue pourrait avoir un impact sur la propension à acheter en ligne. Certains internautes y voient un moyen de communication interpersonnelle, mais pour d’autres il s’agit avant tout un outil commercial par excellence.

Toutefois, l’effet de la pression temporelle peut influencer d’une manière ou d’une autre le comportement du econsommateur. Les temps de chargement longs (chargement des pages Web) limitent la recherche d’information. Une pression temporelle forte pourrait ainsi limiter le temps consacré à la recherche d’information avant l’achat et favoriser la recherche de routine telle que le recours à un site ecommerce déjà connu ou à l’achat d’une marque connue. D’où la nécessité de bien penser l’atmosphère de son site Webmarchand !


Sources :
1) Catherine VIOT, « Le e-marketing : la connaissance du marché et du cyber consommateur & le positionnement et le marketing mix d’un site de vente en ligne », Gualino éditeur, Paris, 2006
2) Maxime GRANDCHAMP, « Une page d'accueil qui accueille vraiment », <>.
3) Marlène VILLANOVA-OLIVER, « Adaptabilité dans les systèmes d’information sur le web: Modélisation et mise en œuvre de l’accès progressif », Thèse de Doctorat en Informatique, Institut National Polytechnique de Grenoble, 18 décembre 2002
4) Richard LADWEIN, « Ergonomie des sites Web et accessibilité de l’offre : quelques problèmes et enjeux pour le e-commerce », Décisions Marketing, N° 21, Septembre-Décembre, 2000.
5) Webmastering - Ergonomie d'un site web,

6) Richard LADWEIN, « L’impact de la conception des sites de e-commerce sur le confort d’utilisation : une proposition de modèle », 17ème congrès de l’AFM, Deauville, 22-23 Mai 2001
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Les types de relations d’ecommerce pour le site Webmarchand

L’analyse des initiatives de commerce électronique sur Internet qui apparaissent chaque jour un peu partout dans le monde, permet de mettre en évidence les analogies et les différences qui régissent les relations entre les acteurs d’une transaction commerciale, c’est-à-dire, entre le commerçant, ses fournisseurs, les consommateurs, les administrations, etc.


1. Le site Webmarchand B to B



Il s’agit de la forme d’échange la plus simple sur le Net. La relation B to B (Business to Business ou entreprise à entreprise), dont l’objet est l’automatisation de tâches humaines, met en oeuvre des logiciels (sites Web, etc.) qui traitent principalement les échanges entre les systèmes d’information des partenaires commerciaux.

Le B to B recouvre donc le champ du commerce interentreprises, c'est-à-dire les activités dans lesquelles les clients ou prospects sont des entreprises. Les types de sites Webmarchands les plus représentatifs de la notion de B to B sont les places de marché virtuel (PMV) sur le Web qu’elles soient publiques ou privées ; ces dernières sont de plus en plus considéres comme un ERP (Enterprise Resource Planning) ou PGI (Progiciel de Gestion Intégré) pour l'entreprise. On différencie au sein de cet ensemble le B to B stratégique et non-stratégique :
  • B to B stratégique : relation répondant aux besoins des acheteurs que ce soit les produits de consommations intermédiaires (matière première, produits semi-finis) servant à la réalisation d'un produit final ou les produits finis qui seront distribués au client final.
  • B to B non-stratégique : relation répondant aux besoins des acheteurs que ce soit un besoin professionnel individuel (livres, publications, informations, séminaires, conseil en ligne, etc.) ou les besoins de fonctionnement (fournitures de bureau, consommables, équipement électrique, télécom et informatique, etc.).


2. Le site Webmarchand B to C



La relation B to C (Business to Consumer ou Commerçant à Consommateur) s’adresse essentiellement aux individus ; elle repose sur des logiciels qui facilitent l’accès aux données et aux informations par les consommateurs. L'entreprise vend ses produits et services à l'utilisateur final via son site Webmarchand propre ou via un site Webmarchand intermédiaire plus généraliste appelé dans certain cas une Galerie Marchande (exemple : http://www.doucefrance.com) en se référençant à une représentation virtuelle métaphoriquement du monde physique par exemple pour la vente de produits physiques, biens immatériels (informations, vidéos, logiciels, ...) et de services (réservations, services à domicile, ...).
Le B to C traite généralement, en temps réel, une transaction commerciale complète entre un consommateur et le commerçant. Cette transaction inclut la recherche du produit désiré (le shopping), la commande, le paiement et la livraison en ligne quand cela peut s’appliquer (biens immatériels tels qu’informations, logiciels, vidéo clips, etc.).

Par rapport au B to B, le B to C est sans doute moins complexe, mais il pose des problèmes de sécurité. Moins complexe, car il ne nécessite pas la mise en place de circuit de validation des achats. Mais aussi exigent en terme de sécurité, lorsque le client paye en ligne, même si les montants d’achats sont beaucoup moins élevés.


3. Le site Webmarchand C to C



Le C to C (Consumer to Consumer ou Consommateur à Consommateur) s'applique aux échanges commerciaux entre des personnes privées dans lesquels un site Webmarchand spécialisé joue le rôle d'intermédiaire. Le modèle le plus courant est celui de la vente aux enchères, popularisé par le site Webmarchand américain eBay.

Ce type de site Webmarchand couvre l’ensemble du marché de l’occasion, de particulier à particulier, et les secteurs concernés sont nombreux : marché de véhicule d’occasion, marché de l’immobilier ancien ou de location, objets d’art et de collection, machines-outils, surplus industriels, etc.


4. Les autres types de relations d’ecommerce pour un site Webmarchand



Toutefois, on distingue plusieurs autres types de relations d’ecommerce sur internet. Parmi ces types, on cite :
  • Le C to B (Consumer to Business ou Consommateur à Commerçant) : représente un renversement de la logique des rapports entre demande et offre. Son principe de base est de s'appuyer sur Internet pour consolider la demande des particuliers pour mettre en concurrence les offreurs. Le cas le plus fréquent est le regroupement de consommateurs pour acheter en gros à moindre prix, via un site Web d'achat groupé.
  • Le B to G (Business to Government ou Commerçant à Gouvernement) : relation touchant les transactions électroniques entre une entreprise et une administration gouvernementale, par exemple pour la transmission d'une déclaration fiscale. Cependant, il faut noter que les échanges commerciaux générés par le B to G sont en pratique souvent assimilables à du B to B stratégique.
  • Le G to C (Government to Consumer ou Gouvernement à Consommateur) : relation touchant les transactions électroniques entre une personne privée et une administration gouvernementale, phénomène qui se généralise avec la mise en ligne de formulaires administratifs ou la possibilité de payer ses impôts par Internet, ...
  • Le E to E (Employe to Employe ou Employé à Employé) : relation touchant les échanges électroniques entre au moins deux employés d’une même organisation (ex : entre les employées de deux filiales du même groupe) ou d’organisations différentes au travers d’Intranet ou d’Internet.

Le choix du business model et du type de la relation du site Webmarchand doit aboutir à la conception d’un site Webmarchand de qualité qui respecte un certain nombre de critères. Objet de l'article suivant.


Sources:
1) Michel PONTACQ, Commerce électronique, N° H3568, Techniques de l’Ingénieur, traité Informatique.
2) Jean-Jacques RECHENMANN « Internet & marketing », Editions d’Organisation, 2ème Edition, Paris, 2001
3) Allal MENNIS, Le Commerce Electronique et les Changements Organisationnels : quelques aspects de la problématique, 8ème Colloque de l'AIM 2003, Grenoble (France), 22-23 Mai 2003.
4) Samira EL BAKKOURI, « Cyberespace et Cybermarketing : Des notions au stade embryonnaire au Maroc », Mémoire de DESA, Université Sidi Mohammed Ben Abdellah, Fès, 2003-2004

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Business model du commerce électronique et d'Internet

Le business model ou Le modèle d’affaire est l'étape primordiale avant de lancer n’importe quel projet commercial. L’objectif cette étape est de fixer les règles de fonctionnement des flux financier entrant.
Le business model est une étude qui vient avant même le business plan. Le business plan définit votre projet, en décrit le potentiel, les investissements nécessaires, les clients et tente de prévoir les délais de rentabilité alors que le business model se contente de définir une stratégie globale sans rentrer plus avant dans le détail. La question à se poser à ce niveau est la suivante : quel principe faut-il adopter pour gagner de l'argent ?


1. Le modèle transactionnel


C'est le business model le plus simple à comprendre, même s'il n'est pas forcément le plus évident à mettre en oeuvre. Il s'agit en fait d'une adaptation de la boutique vers le monde en ligne. Vous vendez des produits ou services par l'intermédiaire de votre site Webmarchand. La vente peut se faire avec des prix fixes ou avec des prix dynamiques, par exemple sous forme de ventes aux enchères. Les différentes déclinaisons possibles sont:
  • marchand virtuel proposant des produits traditionnels ou spécifiques (Amazon fait partie de cette catégorie).
  • L'adaptation d'une offre de vente par correspondance (VPC) au monde en ligne (La Redoute).
  • L'ouverture d'une boutique en ligne pour compléter une chaîne de magasins (FNAC).
  • Certains fabricants se mettent en ligne et font de la vente en direct au mépris de leur réseau de distribution (CompaQ). C'est une politique qui comporte certains risques évidents.
La plupart des entreprises qui ont du succès avec leur site Webmarchand, avaient déjà un service de vente par catalogue. Une des raisons de ce succès vient de ce qu’elles étaient déjà même de gérer les activités postérieures à la vente : l’entreposage, les achats et la livraison.


2. L'affiliation


Selon C. VIOT « l’affiliation est la relation contractuelle qui lie un annonceur (affilieur) et le site Web de l’éditeur (affilié) et par laquelle le site Web éditeur accepte de faire la promotion du produit ou service offert par l’annonceur ». Il s'agit d'une déclinaison du site Webmarchand et une version on-line d'un réseau de distribution. Ce modèle à pour but la création d’un réseau de revendeurs à qui l’affilieur confie la tâche de promouvoir ses produits et son enseigne, en contre partie d’une commission. Toute la logistique, que ce soit la facturation, l'encaissement ou l'expédition, reste à charge de l’affilieur, l'affilié ne jouant que le rôle d'apporteur d'offre. Les différentes déclinaisons que l'on peut citer sont: l'échange de visibilité, le paiement au clic ou à la commission. Le plus grand des sites Web construits sur ce principe est Amazon.


3. Le modèle par abonnement (souscription)


Il s’agit ici de l'adaptation à Internet du principe de l'abonnement aux revues. Le client souscrit pour accéder au site Web pendant une période donnée. Ce modèle n'est efficace que si les documents présents dans la partie payante du site Webmarchand, généralement protégée par mot de passe, présente une vraie valeur ajoutée par rapport aux documents librement accessibles. Ce principe est utilisé par les fournisseurs d’accès à Internet (Itissalat Al Maghrib par exmple) et commence à être exploité par d'autres sites Web à contenu de forte qualité : journaux (http://www.lemonde.fr par exemple), magazines, etc.
L’entreprise qui adopte ce modèle par abonnement devrait, selon Maitre B et Aladjini G, « créer une identité forte sur le réseau et de s’établir comme une nouvelle marque de référence ».


4. Le modèle publicitaire


Le modèle publicitaire est le modèle le plus connu et le premier qui vient à l'esprit quand on parle de rentabilité d'un site Web. L'idée de base est de générer le maximum de trafic sur un site afin de pouvoir vendre de l'espace publicitaire. Le site se rapproche ainsi des médias traditionnels tels que la radio et la télévision. Ce modèle est très difficile à mettre en place, le problème majeur venant de mettre à disposition des visiteurs des services et des informations gratuites, sans cesse renouvelées, qui drainent de plus en plus de monde. L'augmentation du trafic impliquant d'ailleurs une augmentation des ressources techniques nécessaires et donc une hausse des frais. On distingue plusieurs voies possibles:

  • Portail généraliste comme le cas de Yahoo!
  • Portail personnalisé comme le cas de My Yahoo!
  • Portail spécialisé adressant une audience très ciblée, paiement des visiteurs en échange de leur venue, offres gratuites comme le cas de Multimania ou encore offres à tarif réduit où le site Webmarchand propose ses produits à très bas prix dans l'espoir de compenser les pertes par la publicité.
Un portail Web est un site Web qui sert de départ aux visiteurs. On trouve généralement dans un portail des moteurs de recherche, des annuaires, un courriel gratuit, des groupes de discussions et plusieurs autres services gratuits, destinés à attirer le plus grand nombre de visiteurs et à les fidéliser. Résultat incertain ! puisqu’il est très difficile de prédire si un site sera populaire auprès d’un marché cible en particulier, à moins que le site ne fasse la collecte d’informations démographiques que le visiteurs rechigne de plus en plus à fournir.


5. Le site Web Communautaire


Le site Web communautaire cherche à construire une communauté virtuelle de personnes partageant les mêmes intérêts. Ces intérêts partagés conduisent à une sorte d’auto sélection des visiteurs qui confère un caractère plus ou moins ciblé à l’audience du site Web.
Une communauté virtuelle, aussi appelé communauté Web ou communauté en ligne, est un lieu de réunion pour des individus et des entreprises, sans réalité physique. Ces communautés permettent aux entreprises, à leurs clients et leurs fournisseurs de planifier, de collaborer et d’effectuer des transactions pour le bénéfice de tous.
Un site Webmarchand n’a pas vocation à être un site Web communautaire mais certaines marques peuvent être à l’origine de la formation de communautés (exemple : Nintendo).
Toutefois, la viabilité du concept communauté repose sur la loyauté des utilisateurs plutôt que sur leur nombre. Les retours se font par l'apport des membres de la communauté. Ces apports peuvent prendre diverses formes: monétaire ou autre (apport de connaissance, dons matériels, échange de connaissances, etc.).


6. Les places de marché électroniques


La place de marché est le lieu d'échange et de rencontre entre les acheteurs et les vendeurs.
Dans ce sens, Dominguez (2005) définit les places de marché électroniques en tant qu’intermédiaires entre fournisseurs et acheteurs, qui proposent des outils et services basés sur les technologies d’information et de la communication dont Internet, pour gérer les flux informationnels relatifs à tout ou une partie du processus d’échange interentreprises.

Le but de ce genre de sites Web est donc de mettre en relation les deux groupes en fonction de leurs besoins spécifiques, la rémunération se faisant sous forme de commission, fixe ou variable, sur les ventes. Parmi les places de marché électroniques existantes on distingue :
  • Les ventes aux enchères : eBay est considéré comme le cas d’école du modèle d’enchère sur Internet. Il est basé sur les échanges de consommateur à consommateur (C to C). La stratégie d’eBay peut être résumée autour des trois axes suivants : Accroître la communauté des utilisateurs et renforcer la marque, enrichir et compléter régulièrement la plateforme d’échange de l’entreprise afin de mieux gérer la croissance du trafic, améliorer le support client à travers le traitement rapide des réclamations, augmentation des charges de maintenance et de développement des infrastructures pour répondre à l’augmentation des transactions.
  • Petites annonces (le vendeur paie la publication).
  • Les ventes aux enchères inversées (l'acheteur fait une offre que le vendeur est libre de refuser).
  • Agent de recherche (un robot parcoure Internet à la recherche de la meilleure offre).
  • Galerie marchande virtuelle : plusieurs boutiques sont sur le même site Webmarchand et chaque vendeur paie son "emplacement" en échange de services gérés par le site Web comme le paiement sécurisé.
  • Achat de groupe comme sur le site Web http://www.letsbuyit.com .

Le choix d’un business model n’est pas par ailleurs un hasard ou le produit d’une illumination. Toutefois, il faut prendre en compte les possibilités en terme de type et de mode de revenu qu’offre le business model, la structure des coûts et l’importance des ressources et des moyens dont peut disposer le projet. Pour ce faire, le ecommerçant doit définir le type de relation ecommerce de son site afin de rentabiliser son modèle d’affaire.


Sources:
1) Allal MENNIS, Le commerce électronique: construction d'une approche d'évaluation et de conception pour la prise de décision de sa mise en œuvre, Thèse de Doctorat en Sciences de Gestion, Université Pierre Mendes, Grenoble, 2 juin 2005.
2) James T. PERRY et Gary P. SCHNEIDER, « E-commerce », Les éditions Reynald Goulet, Canada, 2002.
3) Catherine VIOT, « Le e-marketing : la connaissance du marché et du cyber consommateur & le positionnement et le marketing mix d’un site de vente en ligne », Gualino éditeur, Paris, 2006.
4) Moustafa AHARCHAOU, Stratégie cybermarketing : contribution à l’étude des pratiques de commerce électronique par les entreprises Marocaines, Thèse de Doctorat en Sciences Economiques, Université Sidi Mohammed Ben Abdellah, Fès, Avril 2005.
5) Oussama AMMAR et Mohamed Hédi CHARKI, L’introduction des enchères électroniques inversées dans les relations interorganisationnelles et la reconsidération des business model des fournisseurs.
6) J-P. DETRIE et al, Strategor : politique générale de l’entreprise, Editions Dunod, 4ème édition, Paris, 2005.

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Heureux d’être Fan de ta page .. Mais pas forcément de ton site Webmarchand!

On voit de plus en plus de sites webmarchand qui suivent le troupeau, en mettant le fameux widget Réseau social X (Avec photos de Fans) sur leurs pages d’accueil.

On sait très bien que c’est une très bonne manière pour garder contact avec ceux qui ne laissent pas d’adresses email sur notre site webmarchand, certes !

Pour un widget de ce genre :



C’est bien ! il ne montre pas ma figure :) je l’accepte ;)

Mais un widget sur lequel figue ma petite tête comme celui-ci :



Je ne l’accepte pas !!!

Coté esthétique : ce dernier est plus vendeur, certes ! Mais aussi, c’est une sorte de violation indiscrète de la vie privée des personnes !

Dans ce sens, j’aime bien mettre un widget qui permet à mon visiteur de donner son accord préalable pour qu’il soit visible sur ma page Web : Ah là, j’aurai son accord ! Ou un widget Facebook qui ne montre que le nombre de mes Fans et un lien vers ma page marchande !

Vraiment, je n’aime pas voir ma petite tête, par hasard, sur un site Z sans mon accord préalable.

Je suis ton Fan sur Facebook parce que j’ai rejoint d’autres personnes avec qui je partage les mêmes centres d’intérêt. Ceci dit que je lis à ces personnes comme à vous, et peut être à ces Fans seulement ! Et si je visite ton site webmarchand de temps à autre, c’est pour trouver ce que je cherche comme réponses à mes questions et pas pour être visible par un ami Y qui tombe par hasard sur votre site webmarchand suite à votre positionnement sur la première page du fameux google, à l’une de vos pub Adwords ou grâce à l’un de vos liens Web, etc.

J’aimerais bien inviter moi-même cet ami à rejoindre ta page via un lien ou via mon profil si je l'autorise pour me suivre sur mon réseau et pas l’inverse ! Ma figure n’est pas faite pour inviter les autres ou pour être une sorte de marchandise autrement !

Je suis sociable sur le réseau social et peut être sur ton Forum, mais pas sur la page d’accueil de ton site webmarchand!

La question qui se pose est la suivante :
Faut-il respecter les autres et cesser d’utiliser ce genre de pratiques ?
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